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Notre école
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Madame Chiriaeff dans une classe

Une classe de Madame Chiriaeff

Ludmilla Chiriaeff (1924-1996)

D'origine russe et née à Berlin (Allemagne), Ludmilla Chiriaeff (née Otzup) devient soliste à l'opéra de Berlin, au début de la Deuxième Guerre mondiale. Elle s'installe en Suisse où elle ouvre sa première école de danse. En 1952, elle immigre au Canada où elle enseigne et signe des chorégraphies pour la télévision de Radio-Canada, qui vient d’entrer en ondes. Elle fonde les Ballets Chiriaeff, qui deviennent les Grands Ballets Canadiens en 1957 et qu’elle dirige jusqu’en 1974. En 1966, elle fonde l'École supérieure. Elle crée plus de 300 ballets pour la télévision et la scène. Au cours de sa carrière, Ludmilla Chiriaeff reçoit plusieurs honneurs, dont le titre de compagnon de l'Ordre du Canada, de grand officier de l'Ordre National du Québec, le prix international Nijinsky, le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle ainsi que le prix Denise-Pelletier remis par le gouvernement du Québec. Elle est nommée personnage historique par le gouvernement du Québec en 2022.

Histoire et mission

Les origines de l’École supérieure de ballet du Québec remontent au début des années 1950. Ludmilla Chiriaeff, danseuse, chorégraphe et professeure de danse, arrive à Montréal tandis que la toute première chaîne de télévision francophone en Amérique du Nord voit le jour. Sans tarder, Madame Chiriaeff met son talent et son énergie au service des émissions de variétés de Radio-Canada, mais elle ne se limite pas au cadre du petit écran. Elle fait œuvre de pionnière en donnant à la société québécoise sa première compagnie de danse classique d’envergure, les Grands Ballets Canadiens (1957), et l’École supérieure (1966), premier établissement national entièrement voué à la formation professionnelle de danseurs. À la demande du ministère des Affaires culturelles du Québec, en 1966, Madame Chiriaeff incorpore ainsi l’École supérieure, qui obtient quelques années plus tard une charte indépendante de la compagnie.

En 1980, les deux institutions sœurs emménagent dans la Maison de la danse du Québec, située sur le Plateau Mont-Royal, dans un important pôle de formation artistique. L’École supérieure met sur pied la Bibliothèque de la danse Vincent-Warren, qui s’est imposée comme le plus important centre de documentation en danse du Canada.

Lorsque les Grands Ballets Canadiens vont s’établir dans le Quartier des spectacles en 2017, l’École supérieure a plus d’espace pour développer ses programmes, qui incluent la formation de maîtres et de pianistes accompagnateurs, ainsi que des cours de loisirs pour les petits et les grands.

Fort de l'affiliation de l'École supérieure avec les Grands Ballets canadiens, nombre de nos diplômés s’illustrent au sein de cette compagnie majeure, tandis que d’autres poursuivent leur carrière en danse classique ou contemporaine sur les plus grandes scènes d’ici et d’ailleurs.

Classe du cycle supérieur

photo: Paula Youwakim

Philosophie artistique

L'épanouissement individuel de nos élèves en tant qu’artistes est au coeur de notre mission.

Nous attachons une importance toute particulière au ballet comme élément fondateur d’une tradition toujours en évolution. La richesse éducative indéniable du ballet assure la force physique et la technique pour laisser émerger les habiletés expressives qui forgent l’artiste.

Comme la création chorégraphique n’a plus de frontières, nous croyons que les artistes d’aujourd’hui doivent être polyvalents, créatifs et encouragés à repousser les limites du passé. À l’instar des chorégraphes qui se servent de disciplines différentes pour créer, nous misons sur des pratiques diversifiées afin que chaque élève bénéficie d’une formation à la mesure de son talent, susceptible de le servir pour concrétiser ses ambitions artistiques.

Notre désir le plus cher est de les accompagner à devenir des danseurs compétents, engagés, passionnés et curieux. Grâce à notre programme, ils demeureront des artistes autonomes au sein d’une carrière épanouissante et les architectes d’un corps en perpétuelle évolution.

Équité, diversité et inclusion

À l’École supérieure de ballet du Québec, l’atteinte de l’excellence passe par la capacité à attirer et à développer les meilleurs talents, en exerçant la plus grande vigilance afin d’éliminer les obstacles, tant pour les élèves que pour les membres du personnel et les autres personnes qui façonnent et consacrent une partie de leur vie à la mission de l’organisation.

L’École supérieure est toujours soucieuse de s’assurer qu’en tout temps, ses activités se déroulent dans un climat sain et sécuritaire, exempt de racisme, de discrimination et de toute autre forme d’exclusion pouvant compromettre le développement des élèves et l’épanouissement des membres de son personnel ainsi que de toutes les personnes qui s’impliquent bénévolement au sein de ses instances et de celles de la Fondation de l’École supérieure et de la Bibliothèque de la danse Vincent-Warren. Le maintien d’un environnement où l’équité, la diversité et l’inclusion sont promues et soutenues contribue à assurer l’accessibilité de l’École supérieure et à offrir à chaque personne la possibilité de développer son plein potentiel, et ce, indépendamment de son ethnicité, son phénotype, son orientation ou son identité sexuelle, son handicap, sa provenance ou son origine sociale, notamment.

L’École supérieure reconnaît que son engagement en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion doit s’appuyer sur des actions concrètes et un effort continu de réflexion et de dialogue. En tant que chef de file de la formation professionnelle en danse dans un monde en constante évolution, l’École supérieure considère que son rayonnement et son développement sont intimement liés à son savoir-faire en danse et à son savoir-être en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

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